Université de Strasbourg
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FACULTE - Sciences Sociales



Parenté, genre et cycle de vie / démographie

Intitulé : Parenté, genre et cycle de vie / démographie

Pour les étudiants de E. à M.

Nombre d’heures : 6h

Enseignant : M. Philippe Cordazzo

Description générale et objectifs du cours de Mr Cordazzo pour l’année 2014

La fécondité constitue avec la mortalité et la migration une composante essentielle de la dynamique des populations. Elle est mesurée en fonction du nombre d’enfants mis au monde par une femme, et dépend des conduites de procréation. Ces conduites sont conditionnées par des facteurs divers (écologique, économique, sociologique, etc.) et varient dans l’espace et le temps.

L’une des conditions principales de la fécondité humaine est la formation d’un couple. Celle-ci et les conduites sexuelles et reproducteurs qui s’y associent sont régies par des règles sociales plus ou moins strictes qui varient en fonction des sociétés et des époques. Dans les pays occidentaux, le mariage a longtemps constitué une étape quasi-incontournable à la formation d’un couple et à la constitution d’une famille. Jusqu’au milieu des années 1960, un couple ne vivait ensemble qu’après un mariage, et les naissances suivaient en général cet événement. Le plus souvent aussi, le père avait la tâche de subvenir aux besoins de la famille par un travail à l’extérieur du ménage, et la mère celle de s’occuper de ses enfants et de son foyer. Enfin, les mariés restaient généralement unis jusqu’à ce que la mort les sépare, selon la formule consacrée. Progressivement ensuite, le mariage n’a plus constitué pour tous un repère de vie, les contours familiaux se sont modifiés et les rôles entre les partenaires ont évolué, faisant émerger dans des proportions variables selon les pays, une variété de situations familiales aux modalités multiples. Une cohabitation non maritale par exemple, peut être prénuptiale, s’installer dans la durée, être féconde ou non. De même, une naissance qui s’est produite dans un mariage peut s’être annoncée, également, au sein d’une union non maritale ou hors couple. Enfin, un divorce n’est plus partout un événement rare et n’est plus forcément nécessaire pour envisager une nouvelle expérience conjugale.

Conjointement à ces évolutions, les familles nombreuses se sont raréfiées et le nombre de femmes sans enfant a augmenté, de telle sorte, qu’à de rares exceptions près, le remplacement des générations n’est plus assuré.

Ce cours se propose de fournir aux étudiant-e-s une vue d’ensemble des évolutions structurelles qui ont affecté la fécondité et la famille au cours des dernières décennies. L’orientation de ces changements sera plus particulièrement abordée en analysant les principaux changements familiaux à partir d’une approche comparative entre pays d’Europe occidentale.

Deux lectures obligatoires, ci-dessous référencées, complèteront le cours.

Lectures obligatoires

Pison G. (2008), La population de la France en 2007, Population et Sociétés, n°443, 4p. INED. Lien direct

Prioux F. (2006), Vivre en couple, se marier, se séparer : contrastes européens, Population et Sociétés, n°422, 4p. INED. Lien direct.

Evaluation et notation

Le travail du semestre est évalué par un exercice sur table le




Cette page a été mise à jour le 7 juillet 2014

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